Dans les textes mythologiques et rituels ainsi que les représentations artistiques, la déesse est souvent associée à deux acolytes, les déesses Ninatta et Kulitta[41],[42]. J.-C.), avec les figures d'Ishtar de Ninive et Ishtar d'Arbèle, plusieurs fois présentées comme des protectrices des souverains assyriens[30], et même comme leurs mères ou nourrices qui les ont choisi pour exercer leur rôle[87]. Nanaya (ou Nanâ) est couramment associée dans le culte à Inanna/Ishtar, devenant en quelque sorte un dédoublement de sa fonction de déesse de l'amour[10]. Puisse-t-elle faire diminuer sa virilité ! Pluton. Des carquois pendaient à sa droite et à sa gauche, elle tenait dans sa main un arc, et elle avait dégainé une épée acérée afin de combattre. J.-C. Il s'agit là encore d'une déesse vue comme une manifestation de la planète Vénus. Ce triomphe est à l'origine de la mort d'Enkidu, décidée par les grands dieux, qui cause le désarroi de Gilgamesh et l'incite à partir à la quête de l'immortalité. Cela les rend en fin de compte proches, notamment parce qu'elles sont déterminées par les passions et reflètent le tempérament exalté de la déesse, que plusieurs mythes et hymnes présentent comme capricieuse (et même « têtue comme une mule » selon l'hymne hourro-hittite cité plus haut), ou plus largement une perturbatrice de l'ordre établi, créatrice de conflits et de destructions. — Exaltation d'Ishtar, traduction de R. Labat[72]. Elle était la déesse de l'amour et de la fertilité et associée à la lune, aux cultures, aux fermes et au bétail. ». J.-C. sont plus explicites sur le culte d'Inanna d'Uruk et son importance. Ishtar partage de nombreux points communs avec d'autres déesses du Proche-Orient ancien, avec lesquelles elle partage parfois des origines communes, ou bien qu'elle a influencées en profitant du rayonnement de la culture mésopotamienne sur les régions voisines. Après le triomphe de Gilgamesh et de son acolyte Enkidu face au démon Humbaba, la déesse, séduite par le héros, lui propose de s'unir à elle en lui promettant monts et merveilles, en dernier lieu la domination du Monde. et qui piaille : « mes ailes ! La déesse se retrouve dans plusieurs œuvres de la culture contemporaine, alors que les divinités mésopotamiennes y sont largement ignorées. Une hypostase d'Ishtar était vénérée à Babylone, où elle était connue sous le nom de « Dame de Babylone » (Bēlet Bābili). L'un des plus intéressants est peut-être Aine, surnommée la reine des fées. Il semblerait que les sanctuaires de la déesse soient bien associés, directement ou au moins indirectement, à de telles activités, puisqu’il y a des attestations de desservants de temples d’Ishtar percevant des revenus liés à la prostitution (il pourrait néanmoins s'agir d'offrandes versées par des prostituées à leur déesse tutélaire), et qu'un texte de Nuzi semble montrer qu’une fille est donnée par son père en gage au temple local de la déesse dans le but de servir comme prostituée[66]. Le Dieu de la guerre a retiré son armure, il est allongé sur son manteau rouge, alors que de petits faunes jouent avec son attirail de guerrier, casque, armes et lance. L'organisation du complexe architectural reste identique durant la période néo-babylonienne et le début de la période achéménide (VIe – Ve siècle av. Sur le champ de bataille , la capacité de la déesse à réparer les destins assurait la victoire. Le nom le plus courant de la déesse en sumérien est Inanna (aussi transcrit Inana). Publié par Al De Leerey le 31 Jan 2019. Ainsi, une de ses inscriptions relate que, la veille d'une bataille cruciale contre l'Élam, il pria la déesse de lui accorder son secours, et elle apparaît en rêve à un de ses voyants, qui lui décrit sa vision à son réveil : « La Déesse Ishtar qui réside à Arbèles entra. Certains moururent par l’épée, d’autres moururent leur jour (i.e. Heureusement pour l'humanité, Râ accepte la part d'ombre des hommes en comprenant que c'est celle-ci qui permet le libre arbitre de l'humanité. le triste sort de tes amoureux : Selon la légende, Éris, déesse de la discorde, qui n'avait pas été conviée à un . J.-C. La déesse de Ninive fut du reste aussi bien appelée Ishtar que Shaushga lorsque les Hourrites étaient dominants dans cette ville, notamment à l'époque du royaume du Mitanni. J.-C., pour être notamment doté de sa ziggurat, entourée par une enceinte imposante comprenant probablement la cella de la divinité. La liste des temples de Babylone contenue dans le texte Tintir, une topographie sacrée de la ville, indique que d'autres hypostases d'Ishtar avaient des temples dans la cité : un temple à la Dame d'Akkad (sans doute le temple d'Ishtar d'Akkad fouillé dans le secteur du Merkès), un autre à la Dame de Ninive, deux à la Dame de l'É-anna, Ishtar d'Uruk, et un autre à Ishtar des étoiles, ainsi qu'un grand nombre de petits sanctuaires en plein air (ibratu, peut-être des sortes de niches ; 180 selon le texte)[153]. La liste complète des Déesses et Dieux de la mythologie grecque présentes dans ce site : Apaté : Déesse de la duperie, de la perfidie, de la fraude Aphrodite : Elle est née de l'écume Apollon : Il est le dieu grec du chant, de la musique et de la poésie Arès : Le Dieu de la guerre, de la brutalité, du carnage et de la destruction J.-C., Shaushka. Elle lui a promis l'amour de la plus belle jeune fille du pays, Hélène de Troie, ce qui aurait été bien, sauf qu'Hélène de Troie était déjà mariée au roi grec Ménélas de Sparte. Ces récits se présentent souvent sous la forme d'un jeu de séduction entre Inanna, présentée comme une jeune fille de bonne famille très belle, séductrice et disposant de beaux atours, en émois devant son promis, qui éveille en elle des sentiments enthousiastes et des désirs sexuels, et Dumuzi qui cherche à gagner son cœur en lui faisant la cour, et à l'épouser, en accord avec les conventions sociales. Ishtar a également été la protagoniste d'autres récits mythologiques qui ont disparu ou bien n'ont jamais été couchés par écrit : le passage de l’Épopée de Gilgamesh (sixième tablette) dans lequel le héros repousse les avances de la déesse énumère plusieurs de ses amants maudits, parmi lesquels Tammuz qui est bien connu, un jardinier nommé Ishullanu dont l'histoire rappelle celle de Shukaletuda bien qu'elle semble être différente, ou encore un étalon, qui est également mentionné par des allusions dans d'autres textes, qui semblent indiquer l'existence d'une tradition sur les amours entre la déesse et un cheval ; en revanche ses relations avec un oiseau et un lion mentionnés dans le même passage sont sans parallèle connu[110]. Cette idéologie se retrouve dans un autre texte écrit vers la même époque, ayant pour héros un des plus grands souverains de l'histoire mésopotamienne passé au statut de personnage semi-légendaire, Sargon d'Akkad. Elle est dans ce contexte également associé à la fertilité et à la . Dans le Poème d'Agushaya, elle est présentée sous son jour le plus belliqueux, querelleur, que les autres dieux cherchent à canaliser. À la fin de la période néo-assyrienne, des inscriptions de fondation des rois Assarhaddon et Assurbanipal commémorant la restauration du temple de la déesse à Uruk, l'Eanna, contiennent également des courtes prières invoquant Ishtar d'Uruk[121]. Pleine de séduction, de vénusté, de volupté ! Par exemple, la tradition mésopotamienne attribue à Enheduanna, fille de Sargon d'Akkad et prêtresse du dieu-lune Nanna à Ur, plusieurs hymnes en sumérien dédiés à Inanna, notamment celui que les historiens désignent comme l’Exaltation d'Inanna, connu dans l'Antiquité par son incipit, Nin-me-sara, « Reine de tous les me ». Dans la religion grecque antique, Aphrodite (en grec ancien : Ἀφροδίτη / Aphrodítē) est la déesse de l'Amour dans son acception la plus large 2 . Artémis : déesse qui s'occupait de la virginité. Un hymne sumérien assimile même la déesse à une prostituée : « Prostituée, tu te rends au cabaret et, telle un fantôme qui se faufile par la fenêtre tu y rentres. On a beaucoup débattu sur l’existence ou non d’une « prostitution sacrée » dans les temples de la déesse, à partir du témoignage de Hérodote sur une telle pratique en Assyrie et sur les différents aspects de la personnalité et du culte d’Ishtar liés à la sexualité et la prostitution. — Prière de Nabonide de Babylone à Ishtar d'Akkad, à l'issue de la reconstruction de son temple, traduction de M.-J. En tant que déesse majeure du panthéon mésopotamien, elle joue également souvent le rôle de divinité souveraine, octroyant la royauté. Un équivalent de ces déesses apparaît d'ailleurs sous le nom Aštar dans les textes archaïques du royaume syrien d'Ebla, au XXIVe siècle av. — Enmerkar et le seigneur du pays d'Aratta[82]. s'élève au-dessus telle un guerrier, La jeune fille qu'Elle appelle a trouvé en Elle une mère : que fasse rage le Déluge ! Certains mettent plus en avant le fait que cette déesse soit pensée en tant que femme par les élites masculines de la Mésopotamie antique, et qu'elle reflète donc leur vision (et par bien des aspects leur crainte) de la femme, de la féminité (hors l'aspect maternel) et de la sexualité féminine, d'où sa complexité. Voici donc l’histoire d’une déesse abivalente, mais l’une des plus fascinantes du panthéon mésopotamien. Elle est une déesse de l'amour, surtout sous son aspect charnel, et également une déesse des conflits, liée à la guerre. Elle est celle de la Poésie Épique et de l'Éloquence. Freya est la déesse de l'amour, du printemps, de la fertilité et de la magie. Plusieurs autres hymnes sumériens des périodes d'Ur III et d'Isin-Larsa sont consacrés à la déesse, notamment en rapport avec ses amours heureux et malheureux avec Dumuzi[117]. J.-J. En grec, il signifie "juste proportion". Pour d'autres (G. Selz et J. Goodnick Westenholz notamment), l'assimilation de la déesse à la planète Vénus serait son aspect le plus important, qui expliquerait l'agrégation des caractères de différentes déesses dont le seul point commun serait le lien avec cet astre. » Les différentes tentatives entreprises par Ur-Zababa pour contrer ce présage se révèlent, comme toujours dans ce genre de récit, infructueuses en raison du soutien indéfectible d'Inanna, et l'élu des dieux finit par triompher[113]. Ce récit, dont le nom moderne est Sargon et Ur-Zababa, décrit l'ascension de Sargon, qui renverse le roi Ur-Zababa de Kish avant de fonder son empire. Saturne. Dans un autre texte qui lui est attribué, Inanna et Ebih, l'aspect conquérant de la déesse est également glorifié[144]. Cette divinité féminine incarne non seulement ce beau sentiment, sinon aussi la fertilité et la beauté. Cependant, elle est également considérée comme une déesse de la guerre et même de la mort. Toi, tu seras dans la joie, moi, je serai dans les peines. Dans ses temples, on lui dédiait des objets votifs manifestement en rapport avec la sexualité à ces mêmes fins, notamment des triangles pubiens : de nombreux exemplaires en terre cuite ont été mis au jour dans son temple à Assur, et l'inventaire du trésor du temple de la déesse Ishtar de Lagaba mentionne une vulve en or et huit en argent[59]. Que, souverainement, à côté d'eux, En tout cas, au Ier millénaire av. Honorée soit la Dame des peuples, la plus grande des dieux ! Cette fascination est en particulier liée à son rôle de déesse de la sexualité et à des pratiques manifestement fantasmées comme la pratique de la prostitution sacrée, ainsi que d'autres traits attribués à la femme orientale dans l'imaginaire occidental. Le poète irakien Badr Shakir al-Sayyab (1926-1964) s'inspira dans certaines de ses compositions du thème mythologique des amours d'Inanna et de Dumuzi[165]. Ishtar présente également des similarités avec une autre déesse ouest-sémitique, Anat, qui a elle aussi pour épithète « Dame/Reine du Ciel » et est également identifiée comme étant la planète Vénus tout en ayant les caractères de déesse de la fertilité, de l'amour, de la chasse[35]. Ce mythe renvoie aux relations entre le monde des villes « civilisé » et celui de la steppe « sauvage », à la capacité d'Inanna d'inverser les fonctions (des êtres destructeurs deviennent protecteurs) et contient par ailleurs une étiologie de rites funéraires[6]. Les sources du IIIe millénaire av. Depuis la redécouverte de la civilisation mésopotamienne et de l'importance qu'avait Inanna/Ishtar dans l'univers religieux de celle-ci, en particulier dans la mythologie, cette déesse, comme bien d'autres déesses antiques liées (en particulier orientales), a exercé une évidente fascination aussi bien dans le milieu de la recherche scientifique qu'auprès d'autres audiences. La relation entre la déesse et le roi prend donc un caractère sexuel affirmé dans ces textes, en particulier dans un chant déclamé par la déesse relatant son union charnelle du roi Shulgi (qui prend progressivement la place de Dumuzi dans le récit) et comment elle le conforte dans sa fonction souveraine. Et comme les autres déesses astrales sémitiques qualifiées de « Reine du Ciel » (Anat, Astarté), son culte a influencé celui de la Vierge Marie dans le christianisme naissant (en particulier dans la secte des Collyridiens) et jusqu'à nos jours[36]. Elle est la fille de Nanna / Sin et de Ningal. Dieu hindou Kamadeva de l'amour ou du désir humain. Cette fonction martiale est également très prononcée dans les variantes assyriennes de la déesse, surtout Ishtar d'Arbèles. Alors que dans d'autres récits, elles défendent les plus faibles ou ce qui leur semble juste à leurs yeux avec bienveillance. Liste des synonymes possibles pour «Déesse de l'amour et de la guerre»: Déesse de l'Amour et du Désir; Déesse de l'Amour chez les Phéniciens; Déesse de l'amour et du désir; Déesse à Babylone; Amour; C'est une Sumer Inanna; Déesse; Déesse de l'amour; Adorable à voir dans la rue de Babylone; Déesse de la fécondité Ô Ishtar, lorsque, comme un violent ouragan, Revêtu de son habit et de sa perruque de cérémonie, il célébrerait alors, dans la chambre du temple de la déesse[82] représentée par la lukur (en sumérien, « servante du temple », « hiérodule »), son union sacrée avec Inanna[83]. La proximité entre Ishtar et des souverains apparaît une dernière fois à l'époque néo-assyrienne (VIIe siècle av. La forme originelle du nom semble masculine ou neutre (ʿaṯtar, ʿaštar), et sa forme féminine a donné en pays ouest-sémitique (Ougarit, Phénicie) le nom du pendant local d'Ishtar, Astarté[12]. je décréterai un sort agréable pour lui ! Qu'elle lui inflige la défaite de son pays ! Les divinités des panthéons sémitiques comme Ashtar à Ebla et surtout Astarté à Ougarit et chez les Phéniciens partagent manifestement une origine commune avec leur quasi-homophone Ishtar, et sont comme elles des manifestations de la planète Vénus, sans doute aussi des divinités ayant un aspect guerrier ou chasseur (elles ont également pour animal-symbole le lion)[34]. Aphrodite, Déesse de l'amour, de la fertilité, de la séduction et de la reproduction. regarde-moi avec confiance, reçois mes supplications ! Elle est alors la patronne du désir sexuel, des relations sexuelles, et est invoquée dans des prières visant à obtenir l'amour d'un être désiré, de même que dans des rituels visant à lutter contre l'impuissance sexuelle ou pour enfanter[58]. Inanna et Shukaletuda raconte comment Inanna, présentée là comme une jeune fille, manifestement vierge, se réfugie dans un verger lors d'une tempête de sable, et est violée par Shukaletuda, le fils du jardinier responsable du lieu, alors qu'elle est endormie. Dans certains mythes, ces divinités féminines reflètent le besoin de vaincre à tout prix et de prouver leur suprématie au dépens des principes éthiques. La théorie politique qui avait cours durant la période de la troisième dynastie d'Ur disparaît dans les textes après le début du IIe millénaire av. Lorsque la main est sur la tête, que le sommeil est plaisant ! Ceux du temple d'Ishtar d'Arbèles sont les mieux documentés, et semblent avoir eu une importance particulière. Les noms des déesses de différentes mythologies varient. En tant que planète Vénus, la déesse est parfois appelée dans les textes sumériens d'un autre nom, Ninsianna, la « Dame, lumière du Ciel », qui semble être à l'origine une déesse indépendante dont la personnalité a été absorbée par Inanna[48]. Le récit sumérien Inanna et Bilulu, relatif aux amours entre les deux dieux, propose une version alternative de la mort de Dumuzi, preuve que plusieurs traditions ont pu cohabiter. Hermès, c'est le messager des Dieux ainsi que le Dieu du voyage, des commerçants, des voleurs et des troupeaux. Elle la désigne dans la foule, Elle articule son nom ! Plus largement, son rôle symbolique, avec son affirmation en tant que principale déesse de la Mésopotamie (et même la déesse par excellence, son nom ayant revêtu avec le temps le sens de « déesse »), est d'être une femme, d'incarner l'image d'un féminin souvent libre de toute tutelle masculine, donc l'inverse de la norme dans une société patriarcale[6]. Son symbole le plus courant est une étoile ou une étoile inscrite dans un disque, symbolisant son rôle de divinité astrale[11]. le jour prévu par le destin) : tous furent finis. Le récit en sumérien Inanna et Ebih relate le combat d'Inanna contre la montagne divinisée Ebih qui avait refusé de se soumettre aux grands dieux, récit similaire à ceux concernant les exploits du dieu-guerrier Ninurta (Lugal-e). Inanna/Ishtar a fait l'objet de nombreux hymnes et prières mis par écrit, visant à s'attirer ses faveurs ou bien apaiser son cœur quand il était considéré qu'elle était à l'origine d'un mal frappant une personne. La dernière modification de cette page a été faite le 8 décembre 2022 à 19:25. Vénus: la déesse de l'amour et de la beauté la Dame élevée aussi haut de le Ciel, Le site devient assurément un lieu essentiellement cultuel au début du IIIe millénaire av. Pour R. Harris, Ishtar « réunit en elle les polarités et les contraires, et par la suite elle les transcende »[97]. Il est courant dans les textes de voir figurer côte-à-côte plusieurs de ces Ishtars locales et qui disposent parfois de temples indépendants dans une même ville (à Babylone notamment). Ishtar, la première déesse de l'amour connue au monde, est connectée à plusieurs formes d'intimité émotionnelle. qui aurait échappé à tes pièges ! C'est à cet aspect de la déesse que paraît plus particulièrement liée son association à son animal-symbole, le lion[71]. J.-C. dans les inscriptions du roi babylonien Nabonide célébrant la reconstruction du temple d'Ishtar d'Akkad : « C'est pourquoi, Ishtar d'Akkad, déesse du combat, regarde joyeusement cette maison (son temple), la demeure que tu aimes, et ordonne que je vive ! En outre, Aphrodite était vénérée en tant que protectrice des voyageurs maritimes et, moins . Les représentations du souverain (notamment sur sa Stèle de la victoire) comme un personnage attirant, au corps érotisé, pourrait renvoyer à cette volonté de plaire à la déesse, tout en reliant l'exercice du pouvoir à l'attrait sexuel[145]. Ces épisodes sont contenus dans la tablette VI de la version standard du récit. Ishtar peut par ailleurs être vue comme une déesse de la marginalité, ni valorisée pour son rôle d'épouse ou de mère conforme à l'idéal social mésopotamien et représenté par bien d'autres déesses, mais plutôt associée à la sexualité ou aux conflits. La relation entre le roi et la déesse est donc plutôt de type maternel, et non pas nuptial ou sexuel, cet aspect d'Ishtar étant apparemment moins prononcé en Assyrie voire absent[88]. J.-C., avec l'apparition de la figure Ishtar-Annunītum (« Ishtar de la bataille »). Sommaire 1 Ses attributs Elle a déjà manifestement un aspect astral, lié à la planète Vénus, et semble être une déesse liée à la fertilité en même temps que celle octroyant la royauté à Uruk, peut-être dans une variante ancienne du thème du « Mariage sacré » entre le roi et la déesse, si on suit l'interprétation du vase d'Uruk qui veut qu'il représente les offrandes que lui fait le souverain d'Uruk[15]. À cette place, Ishtar, hausse-toi Kramer, Lorsque les dieux faisaient l’Homme• Jean Bottéro, initiation à l’orient ancienIllustration d’Ishtar par Marie Roura : https://marieroura.bigcartel.com/product/ishtarMusiques :Dragonfly, Quincas Moreira Dreamy Flashback, Kevin MacleodHitman, Kevin Macleod Halls of the Undead, Kevin Macleod Hypnothis, Kevin Macleod Arcadia Wonders, Kevin Macleod#Arcana #Mythologie #Légende #Histoire #ishtar #mythologiesumérienne #sumer #mésopotamie #enfers Th. Bien que cette association inclus certainement l'amour sexuel, elle englobe toute une variété d'autres formes de liens d'amour. J.-C. , Vénus devient la déesse de la beauté. Chez les Sumériens on l'appelle Inanna, et chez les Babyloniens et les Akkadiens, on l'appelle Ishtar . Il était marqué par la récitation de poèmes et l'exécution de rituels dans différents lieux de la ville. Pour les articles homonymes, voir Ishtar (homonymie) et Istar (homonymie). 9- Camulos - Le Dieu de la guerre 10- Taranis - Le Dieu du tonnerre 11- Cernunnos - Le Seigneur des choses sauvages 12- Ogmios / Ogma - Le Dieu de l'éloquence 13- Grannus - Le Dieu des sources chaudes 14- Epona - La déesse protectrice des chevaux 15- Eriu/Eire- La déesse de l'Irlande. De Sa contemplation naît l'allégresse, C'est dans ce contexte qu'elle apparaît pour la première fois, dans les textes les plus anciens connus, datés de la fin du IVe millénaire av. Ces divinités reflètent la complexité de l'histoire de la déesse, de la façon dont son culte se diffuse, en prenant souvent pied là où d'autres divinités similaires existaient déjà. L'importance de ce mythe est telle qu'il a inspiré d'autres récits et des rituels relatifs au destin funeste de Dumuzi. En sumérien, Inanna était interprété comme dérivant de nin.an.a(k), « Dame du Ciel » ou « Reine du Ciel ». Qu'on place sa main dans ma main, qu'on place son cœur contre mon cœur. - Qui ? Aphrodite était une déesse olympienne de l'amour, de la beauté, du plaisir et de la procréation. Se développe autour de 3000 av. • Au combat, je porterai ton arme telle un écuyer, voyaient leur rôle décliner[27], Ishtar, celle qui était déjà la plus importante, restant la seule figure féminine des panthéons mésopotamiens à occuper un rôle de premier plan (avec, dans une moindre mesure, la déesse-guérisseuse Gula), et devenant l'incarnation de la déesse voire de la femme dans la tradition mythologique mésopotamienne à partir de cette période. Reste là !De la bouche du (prophète) Ishtar-la-tashiat, d'Arbèles. Dans le rêve, la divine Inanna noyait Ur-Zababa dans une rivière de sang. C'est donc son rôle guerrier qui devient plus valorisé dans l'idéologie politique[85]. Elle n'est pas non plus associée à un époux divin unique : certes dans la tradition sumérienne sa relation avec Dumuzi est forte, mais leur relation est ambiguë puisque la déesse est à l'origine de sa mort[7]. Tu réciteras trois fois cette incantation ; face à (l'étoile d')Ishtar, tu te prosterneras ; puis tu partiras sans regarder derrière toi. La figure d'Inanna/Ishtar persiste donc d'une certaine manière dans ces déesses qui lui sont proches et qu'elle a influences, ainsi que dans d'autres (Anahita, Aphrodite, Vénus). ), — Épopée de Gilgamesh, traduction de J. Bottéro[69]. Ainsi, il semblerait qu'il ait existé une troisième déesse, nommée Inin ou Innina, d'origine sémitique et selon toute vraisemblance distincte d'Inanna[17], qui serait plus précisément liée à l'aspect martial (son nom dériverait de la racine signifiant « bataille »), qui réapparaîtrait postérieurement avec l'épithète Annunītum (issu de la même racine)[18]. Ishtar est la divinité principale de la ville d'Akkad/Agadé, dont les ruines n'ont pas été identifiées, n'étant donc connue que par des textes. Qu'on y répande des herbes semblables au lapis-lazuli limpide. Ces fruits symbolisant des aphrodisiaques, ce rituel est lié au rôle de divinités de la sexualité qu'ont les deux déesses[155]. Cet aspect guerrier de la déesse se retrouve au VIe siècle av. le Messager des Dieux et du Commerce et des Finances. Ishtar est la déesse de l' amour physique et de la guerre . Mais on trouve aussi Inin ou In(n)ina[1]. Z. Bahrani propose une interprétation voisine insistant surtout sur le fait qu’Ishtar en tant que femme est « autre qu’un homme » : dans la société patriarcale mésopotamienne, elle représente l’essence de la féminité, et par là ce qui est vu comme l’altérité par excellence, symbole de tous les excès et de ce qui est hors de contrôle. - Elle est joyeuse et revêtue d'amour. Selon un épisode célèbre de la mythologie, les deux amants ont été surpris par Vulcain qui les emprisonna dans . Elle a la capacité de détruire l’ordre social, mais permet aussi d’en tracer les limites, au moins d’un point de vue rhétorique, en permettant d’identifier ce qui est normal et ce qui est anormal[98]. En fait, ces deux fonctions peuvent aussi bien être canalisées et bénéfiques à la société, qu'incontrôlables et génératrices de destructions. » Un poème grivois en akkadien (à fonction rituelle ?) Il l'a couverte de cadeaux et de flatteries pour gagner son amour. Elle serait donc à comprendre sous le prisme de l'altérité. J.-C. Dans les textes, elle apparaît sous le nom Ishtar, mais il fait peu de doutes qu'il s'agissait également d'une adaptation locale de la déesse Shaushga. D'un côté, les Grecs. Comme la partie dormante de l'eau d'une rivière, que ton âme, pour moi, s'apaise, » (etc. En effet, elle était la fille et l'enfant préféré de Zeus, le roi des dieux. J.-C., forment un groupe monumental sans équivalent pour cette période (niveaux V et IV). Du reste cela suscitait déjà de telles réactions chez les auteurs de l'Antiquité classique, par exemple Hérodote (I, 199) pour qui toute femme babylonienne est susceptible de s'adonner à la prostitution en l'honneur de la déesse[160]. Il pourrait par ailleurs renvoyer à l'aspect astral de la déesse, ses mouvements lors de la poursuite correspondant peut-être à ceux de la planète Vénus dans le ciel[109]. Pour ceux qui considèrent qu'il y avait effectivement des rites de Mariage sacré et qu'il ne s'agissait pas que d'une construction intellectuelle, au cours de celui-ci le roi se déplacerait à Uruk, sur sa barque royale. Selon les mots de J. Bottéro, elle « offrait généreusement à l'imagination mythopoïétique une personnalité débordante »[99]. pour que je puisse piétiner, comme le sol, ceux qui me sont arrogants ! Y sont surtout retenues de la mythologie antique deux aspects de la déesse : sa beauté et sa personnalité farouche[162]. Dieu grec de la guerre; fils de Zeus et de Héra. La déesse lui fera envoyer une malédiction afin de le punir et de le tuer. Lorsque nous parlons de la déesse romaine de l'amour, nous parlons de Vénus. Elle était la plus belle de toutes les déesses en termes d'apparence, mais sa personnalité était plutôt endommagée car elle est décrite comme faible et effrayée ainsi que de mauvaise humeur et facilement offensée. lorsque tu revêts la cuirasse furieuse, Aphrodite. Assurbanipal fait rédiger deux hymnes plus longs, un dédié à Ishtar de Ninive et un autre dédié à celle-ci conjointement à Ishtar d'Arbèles, mettant en avant ses relations privilégiées avec ses deux déesses protectrices[89]. Elle doit sa renommée à son activité culturelle et mythologique jamais égalée par une autre déesse du Moyen-Orient. Mais dans d'autres cas encore elle est présentée comme la fille d'Enlil ou comme celle d'Enki/Ea. Athéna : déesse grecque de la sagesse. Elle était particulièrement appréciée des souverains par sa capacité à octroyer la victoire, et ce n'est pas anodin que cet aspect fut plus valorisé dans les royaumes les plus martiaux. Aura : divinité de la brise. 21 - TYR : Le Dieu de la Guerre et de la Stratégie. que les peuples t'admirent ! Ô Innin, là où sont le choc des armes et le massacre, Je suis le point culminant de l'énergie de la Déesse dont votre monde a si cruellement besoin. Je vais de l'avant. Les prophéties étaient donc rapportées au roi et plusieurs tablettes ont ainsi conservé leur contenu[150], ainsi celle-ci destinée à Assarhaddon : « Assarhaddon, roi des pays, ne crains rien ! Réunissant en elle deux fonctions apparemment opposées, étant facteur d'ordre et de désordre, incarnant les normes aussi bien que la marginalité, elle a été vue comme une déesse bipolaire, paradoxale, réunissant ce qui s'oppose. Ce pourrait être son aspect originel, la source de sa personnalité complexe et « bipolaire »[21]. Aphrodite, est venue d'Orient en Grèce. Le culte de ces déesses ouest-sémitiques est par ailleurs attesté dans la Bible hébraïque, et leur figure ainsi que celle d'Ishtar se retrouve dans celle de la « Reine du Ciel (en) » dont le culte, répandu chez les Judéens du VIe siècle av. Ils y célébrèrent des rituels de triomphe, appelés « entrée dans la ville » (ērab āli) lors de leurs plus éclatantes victoires, notamment celles contre l’Égypte et l'Élam. Ishtar, Ma Dame, m’avait donné la royauté sur la pays hittite. Le Rollier polychrome[114], tu l'as aimé : Dieu de la mer. Dans la bataille, je serai ta guide, 19 - SOL et MANI : Dieux du Soleil et de la Lune. Et ses larmes d'or, tombant dans la mer, se transforment en ambre. Les dernières attestations de l'existence de fidèles d'Ishtar semblent se trouver dans des inscriptions du IIe siècle de notre ère trouvées à Hatra, en Mésopotamie du Nord, où le nom de la déesse se trouve dans l'onomastique locale et qui mentionnent peut-être aussi la déesse Ishtar d'Arbèles[157]. — Prière à Ishtar, traduction de R. Labat[125]. air grave plein de noblesse de force et de majesté. Plusieurs passages sont des complaintes de Sarpanitu envers Ishtar, qu'elle maudit de façon qu'elle ne puisse s'unir à son époux : dans un passage, elle lui souhaite de tomber du toit du temple où elle rencontre Marduk une fois la nuit tombée ; dans d'autres, plus explicites sur la nature physique des relations amoureuses entre le dieu et Ishtar et littéralement pornographiques, elle souhaite qu'Ishtar ne puisse obtenir des tissus pour laver ses parties génitales (« à présent qu'on dise aux femmes de Babylone : « Les femmes ne vont pas donner de chiffon, pour essuyer sa vulve, essuyer son vagin. La déesse grecque Aphrodite, qui est également associée à la planète Vénus et la sexualité, est manifestement influencée par ces déesses (Astarté en particulier), et peut-être même d'origine proche-orientale. De plus, l'aspect bipolaire de la divinité découlerait du mouvement de cet astre, qui apparaît deux fois dans le ciel, le matin et le soir. Ishtar reste la principale déesse des royaumes mésopotamiens du Ier millénaire av. Le culte d'Ishtar semble renvoyer à son anormalité et à la confusion qu'elle jette dans l'ordre établi, ayant un aspect carnavalesque, impliquant des personnages à la sexualité ambiguë (et du reste mal comprise par les chercheurs modernes : ce sont peut-être des travestis, ou bien eunuques, ou des hermaphrodites), une inversion des valeurs[67]. relate par ailleurs comment la déesse (manifestement là encore dans un rôle de prostituée) est capable de satisfaire sexuellement des dizaines de jeunes hommes sans être épuisée : « « Réunis pour moi les jeunes hommes de ta ville, et allons à l'ombre du mur de la ville. Aphrodite, déesse grecque de l'amour, du désir et de la beauté. Mais rien ne démontre qu'il s'agisse bien de l'origine du nom. Tandis que moi je parlerai avec elle, à ses pieds, la brillante ! Du feu illuminait son visage, et elle partit furieusement et impétueusement pour défaire son ennemi, se dirigeant vers Teumman, le roi d'Élam, qui l'avait mise dans une colère noire. De toutes les variantes locales d'Ishtar/Shaushga attestées dans les textes hittites, celle de Ninive (souvent appelée « reine de Ninive ») est la plus courante aux côtés de celle de Samuha, et elle dispose de lieux de culte dans des villes hittites, notamment la capitale Hattusa. Au XVIIe siècle av. Ishtar est le nom de la déesse de l'amour physique et de la guerre, régissant la vie et la mort, chez les Assyriens et les Babyloniens. Elle correspond à la déesse de la mythologie sumérienne Inanna avec qui elle est confondue, une même déesse se trouvant manifestement derrière ces deux noms. Les jeunes hommes s'épuisent, mais pas Ishtar : « Venez, jeunes hommes, sur mon plaisant sexe[65] ! Turan, déesse de l'amour et de la vitalité. Ishtar était une déesse couramment associée à la royauté (elle est souvent désignée comme une « Dame » ou une « Reine »), et apparaît même à plusieurs reprises comme une pourvoyeuse de cette dignité, ce qui d'ordinaire était réservé aux dieux masculins. Étant une des principales déesses de la Mésopotamie, on lui a également attribué à plusieurs reprises un grand rôle dans la détermination des souverains qui devaient régner sur Terre. )[138], vêtements et ornements luxueux pour sa statue de culte, mis en valeur notamment lors de cérémonies d'habillement[139]. Les grands dieux m'ont encouragé et ont béni mes armes ; Ainsi d'E-anatum de Lagash, qui affirme dans une de ses inscriptions célébrant ses triomphes que « la déesse Inanna, parce qu'elle l'aime, elle lui a octroyé la royauté sur Kish en plus de la souveraineté sur Lagash », et dans l'inscription de la stèle des vautours qu'il est l'« époux aimé d'Inanna ». L'autre grand souverain de cette lignée, Naram-Sîn, plaçait dans ses inscriptions la déesse Ishtar au premier rang, et se présentait comme son bien-aimé. — Chant nuptial pour Inanna et Dumuzi[57]. Jusques quand, ô ma Dame, seras-tu irritée, et, furieuse, ton âme ? Devinant ce qui s'est passé dès son réveil, la déesse fait s'abattre des calamités sur le monde terrestre, substituant le sang à l'eau. C'est donc l'aspect négatif et destructeur de la déesse de l'amour qui apparaît ici.
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