Tout d'abord, dit-il, l'homme moderne est persuadé que, grâce à ses inventions il est devenu « adulte », qu'il est sorti de l'âge de la magie, du religieux, que la société qu'il a forgée est sécularisée, etc. », Il existerait ainsi une distinction entre le système tel qu'il serait exprimé par les textes et son application courante. ». Depuis l'informatique et l'automation, la technique constitue aujourd'hui un cadre de vie à part entière, exactement au même titre qu'autrefois la nature. Jung, et depuis largement utilisé. Pour les articles homophones, voir Meetic et Mythic. L'influence dans la danse est moins évidente. L'analyse que Girard fait de très nombreux mythes dans son œuvre permet de comprendre le caractère surprenant des figures du mythe : le dieu mauvais apparaît comme une victime injustement accusée, le dieu bon comme un chef sans scrupule, etc., la jeune fille transformée en vache ou en nymphe est probablement une victime de sacrifice humain, le dieu qui féconde par une pluie d'or est un riche suborneur, le cheval de Troie une traîtresse ambassade de paix qu'un peuple las de la guerre accepte imprudemment, au besoin en tuant les oiseaux de mauvais augure comme Laocoon et ses fils qui le défendent, etc. L'hindou croit en une vie après la mort et avant la naissance, le corps n'étant qu'une enveloppe matérielle temporaire[106]. De cette façon, la notion, présente dans les Upanishads, de la transmigration des âmes (ou jiva, c'est l'atman - qui, lui, est purement immatériel - dans ou avec le corps organique) et de leur renaissance, se joignait à celle du karma (littéralement, l'« action »)[7]. Et les gens appellent shûdra celui chez qui ces qualités n’existent pas, même s’il est brahmane de naissance »[82]. Selon le système encyclopédique de Dante, neuf sciences enveloppent l'esprit humain, illuminant les choses intelligibles, répandant la fécondité et la variété dans le monde de la pensée (Ozanam, … nécessaire]. Même Eliade, fait remarquer Albert Assaraf, n’est pas sans admettre implicitement l’origine relationnelle du sacré : « Paysage natal », « site des premiers amours », « une rue ou un coin de la première ville étrangère visitée dans la jeunesse », ne sont-ce pas là tout simplement des objets d’attachements initiaux que l’esprit humain place très haut sur une échelle imaginaire verticale ? Elle est issue du sous-continent indien[note 2] qui reste son principal foyer de peuplement. Là aussi, cette pratique n'est pas du goût de tout le monde, et le Rav Shlomo Ganzfried , estime qu'aucun des noms de Dieu ne devrait être effacé, tronqué ou déformé, même en traduction. En philosophie, la métaphysique désigne la connaissance du monde, des choses ou des processus en tant qu'ils existent « au-delà » et indépendamment de l’expérience sensible que nous en avons, mais elle prend des sens différents selon les auteurs et selon les époques. (. Dans le récit de l'évènement, elle sera un dieu doté des traits négatifs de culpabilité que possédait la victime aux yeux du groupe qui l'a lynchée, et des traits positifs de l'être transcendant qui a sauvé le groupe. On trouve parmi les dévas les lokapālas (les divinités du védisme recyclées dans le panthéon du sanatana dharma), les navagrahas (les neuf planètes de l'astrologie indienne). À travers notamment la pratique du yoga, l'hindou peut choisir entre une variété de chemins tels que la dévotion (bhakti yoga), l'action désintéressée (karma yoga), la connaissance (jnana yoga) ou la méditation (raja yoga). La voie du bhakti yoga est la plus pratiquée car plus facile d'accès que les autres[109]. Michel Angot, néanmoins, met en garde contre les interprétations occidentales et new age de l'Ayurvéda (interprétations fallacieuses nombreuses, en Inde même[note 22]), proposées par un milieu non savant (et ne connaissant pas le sanskrit) du fait de leur « non-brahmanitude », de leur méconnaissance (relative ou totale) des règles éthiques fondamentales à respecter pour prétendre être un médecin ayourvédique (brâhmane-guérisseur), méconnaissance d'autant plus fâcheuse que l'Ayurvéda est d'abord un savoir théorique représentatif de volontés philosophiques aboutissant à la pleine santé de tout un chacun, vu comme un être responsable de ses actes/karma[note 23]. Les intouchables, termes vague et imprécis, sont devenus une catégorie distincte et parfaitement identifiable de la population. La moitié inférieure de l'œuf cosmique comprend sept régions infernales (pātāla), qui forment des étages et sont habitées par des démons et des serpents[42]. Il serait exagéré de prendre un mythe au pied de la lettre, et de croire que les peuples les tiennent pour une description parfaitement exacte (y compris les aspects surnaturels) du déroulement des événements. : +33 3 83 96 21 76 - Fax : +33 3 83 97 24 56. RIG-VEDA ou Livre des Hymnes, traduit du sanskrit par A. Langlois, éd. Mais le terme ahimsâ apparaît pour la première fois dès les Oupanishads et dans le Raja-Yoga, c'est le premier des cinq yamas, ou vœux éternels, les restrictions indispensables du yoga. Le fait que, malgré le nombre des divinités à adorer, on peut être hindou et ne pas croire qu’il faille adorer des idoles ; À la différence d’autres religions ou croyances, la religion hindoue n’est pas liée à un ensemble défini de concepts philosophiques. Dans l'hindouisme, le plaisir n'est pas perçu comme un mal : c'est un don de Dieu. L'homme saisit l'irruption du sacré dans le monde et découvre ainsi l'existence « d'une réalité absolue, le sacré qui transcende ce monde-ci mais qui s'y manifeste et de ce fait, le rend réel ». — Mundaka Upanishad, II-i-1 (Atharva-Véda). La religion hindoue croit en l'existence d'entités célestes appelées devas (ou dévas). Ne pas respecter ces règles, voire agir à leur encontre, est généralement considéré comme un péché ou crime réel ou symbolique : c'est ce qu'on nomme un sacrilège. est principalement un mélange de sattva et de rajas (ce dernier étant la qualité crépusculaire et dynamique faisant passer du sattva au tamas, ou l'inverse), celle du vaishya est un mélange de rajas et de tamas, et celle du shudra est principalement du tamas, qualité obscure et lourde de non-connaissance venant du moi (ce qui explique pourquoi même les enfants de Brâhmanes sont shudra tant qu'ils n'ont pas reçu l'initiation védique[9] : la connaissance brahmanique doit tuer la tendance naturelle de l'ego à obscurcir la conscience). Le Rig-Véda mentionne la terre des peuples indo-aryens comme le sapta sindhu (« sept cours d'eau », sanskrit : सप्त सिन्धव)[15], qui correspond à hapta həndu dans l'Avesta (Vendidad ou Videvdad 1.18) — le texte sacré du Zoroastrisme. « Si dans la Multitude nous poursuivons avec insistance l'Un, c'est pour revenir avec la bénédiction et la révélation de l'Un se confirmant dans le Multiple. En apparence opposés, ces deux phénomènes sont régis par les mêmes principes : la transgression des règles, l'abolition des interdits, la dépense d'une énergie ayant pour fonction de renforcer les structures sociales. Certains courants de l'hindouisme peuvent être considérés comme panthéistes, d'autres comme panenthéistes[48],[49]. Sa composition en 4 branches, branches dépendantes les unes des autres pour former l'unité harmonieuse du tout bien équilibré, est le symbole même des 4 buts de la vie (Kâma, Artha, Dharma et Moksha), des 4 Vedas, des 4 varna (Brâhmane/enseignant, Kshatriya/défenseur, Vaishya/paysan-artisan et Shudra/serviteur) et des 4 périodes de la vie[115]. En 2011, l'IESR (Institut Européen en Sciences des Religions) organise un colloque intitulé « Qu'est-ce qui est sacré aujourd'hui ? Les textes plus récents sont appelés Smriti (ce qui est rappelé ou mémoire/tradition). Un tel rapprochement entre Trinité chrétienne et Trimūrti a été notamment effectué par l'indianiste Alain Daniélou (à ne pas confondre avec son frère le théologien Jean Daniélou) dans Mythes et dieux de l'Inde mais ultérieurement critiqué par d'autres spécialistes (voir l'article Trimūrti pour plus d'informations). Dans la religion romaine et la religion grecque, sont sacrés les objets qui ont été officiellement, et par un acte rituel, retranchés du monde profane pour en donner la propriété à une divinité[3]. Bien que la mythologie hindoue mentionne plusieurs classes d'êtres démoniaques (les rakshasas, les daityas, les dânavas, les pishâchas ou les non-dieux, les asuras), opposés aux esprits célestes (appelés devas), Gandarvas, Vidyadharas, elle ne croit pas au concept du Mal. ». Ainsi, ce que les humains ont sacralisé en premier lieu pendant les siècles, c'est la nature. Outre ce sens qu'il conserve actuellement, c'est aussi le terme fréquemment utilisé en français pour désigner les lieux de culte protestants. C'est celui en qui se manifeste la charité, le pardon, la bonne conduite, la bienveillance, la compassion et l'observation des rites de son ordre. Une véritable appropriation du mythe[17] a lieu, à travers le prisme des préoccupations contemporaines. Les divinités mineures sont des créations ou des procréations des divinités majeures. Le TopChrétien a pour vocation de partager le message d’Amour et de Pardon de Dieu pour tous les Hommes et d'encourager les chrétiens à grandir dans leur foi, de devenir et de faire des disciples de Jésus-Christ. Naître humain est donc vu comme une chance rare à ne pas gaspiller en désirs et actes égoïstes qui noient dans le samsara[100]. Shah et al (2013), Soulful Corporations: A Values-Based Perspective on Corporate Social Responsibility, Springer. Les gens en qui ces qualités n'existent pas sont des shudras, même s'ils seraient nés de parents brahmanes »). Le corps, et plus particulièrement le corps humain, est précieux, car c’est seulement en l’employant que l’âme peut achever son évolution et parvenir à la libération. Même lorsqu’elle est arrivée dans un paradis, même lorsqu’elle a obtenu un corps divin, elle est obligée de redescendre sur la terre (karma-kshetra) pour y épuiser complètement son karma et se dégager définitivement du samsâra. « La seule chose qu'on puisse affirmer valablement » à propos du sacré, écrit Eliade, « c'est qu'il s'oppose au profane »[17]. L'exigence du sacrifice est l'un des plus puissants. […] Yâjnavalkya répond […] à Gârgî (BÂU III.8.9-11) que la réalité ultime est inconnaissable, indicible, au-delà des mots. Étudiant ainsi les raisons expliquant la montée et la légitimation du nazisme, C. G. Jung considère que l'entité la plus sacralisée dans les sociétés modernes est l'État et que les dictatures ne sont que l'expression la plus extrême de cette sacralisation[22]. Chaque individu. Dieu (hérité du latin deus, lui-même issu d'une racine indo-européenne *deiwos, « divinité », de la base *dei-, « lueur, briller » ; prononciation : Écouter) désigne un être ou une force suprême structurant l'Univers ; il s'agit selon les croyances soit d'une personne, soit d'un concept philosophique ou religieux. Le Brahman (prononcé comme /brəh mən/) est un concept provenant à l'origine des Védas. « On n'insistera jamais assez sur le paradoxe que constitue toute hiérophanie, même la plus élémentaire. Le mythe d’Er, dans « La République » de Platon. Cependant, selon la théorie hindoue, l'être humain doit se garder d'en être charmé ou de faire d'un de ces buts un absolu isolé, sous peine d'errer sans fin dans le cycle du samsâra ; dans le Niralamba Upanishad, on précise que la volonté de l'homme qui se voue à atteindre exclusivement le moksha renforce la servitude et l'éloigne de ce but suprême : « La servitude, c'est aussi envisager de se consacrer exclusivement à la poursuite de la libération (moksha) »[70]. Découvrir cette dimension sacrale du monde est le propre de l'homo religiosus, pour qui « le profane n'a de sens que dans la mesure où il est révélateur du sacré »[7]. Parmi les cérémonies, on peut citer la puja (rite quotidien) et le homa. D'après certaines estimations, 85 % de la population hindoue[101] suit un régime végétarien (pas de viande, de poisson ni d'œufs ; les œufs non fécondés sont considérés comme aliments non végétariens, en Inde[100]) : surtout dans les communautés orthodoxes de l'Inde du Sud, dans certains États du Nord comme le Gujarat ou du Sud au Karnataka (où l'influence des jaïns est significative). Tourné vers la droite, il est lié à l'Ordre brahmanique, au Dharma, et représente le jour ; tourné vers la gauche, il est lié au Temps qui s'écoule au sein de la Nature/Prakriti et représente la nuit et la déesse Kâlî ; on l'appelle alors sauvastika[114]. Connaître les usages de la haute société. Ils servent d'intermédiaire pour exprimer des problèmes universels, mais auxquels les sociétés humaines donnent des réponses très variées : l'identité, la résistance, la volonté, le pouvoir…. Il en reste un grand nombre de monuments, comme la ville-temple d’Angkor Vat au Cambodge ou les temples de l'île de Java en Indonésie, ainsi que la grande popularité des épopées du Mahabharata et du Ramayana. La question sur la nature exacte de cette dernière (immanente ou transcendante, personnelle ou impersonnelle) dépend des différents courants. Ainsi, l’ambiguïté de la signification des kamis justifie la nature ambiguë des kamis eux-mêmes. Par le port rituellement approprié des grains appelés rudrâksha, on peut se libérer de ce type de péché (entre autres). En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature.. En sociologie, comme en éthologie, la culture est définie de façon plus étroite comme « ce qui est commun à un groupe d'individus » et comme « ce qui le soude », c'est-à-dire ce qui est appris, transmis, produit et inventé.Ainsi, pour une organisation internationale comme l'UNESCO : « Dans son sens le … La vaillance, la gloire, la constance et l'adresse, le refus de la fuite, le don et la seigneurie, tels sont les devoirs du kshatriya selon sa nature. « Il était suspendu dans une éternité heureuse », cette redécouverte verticalisante du monde, hors de la civilisation, c'est le sacré. Les auteurs de textes védiques ne sont pas tous identifiés, ou bien de façon légendaire comme Vyāsa. Baleine Vs voilier. Ainsi, avec l'évolution de plusieurs sous-castes (avec une classe des intouchables hors du Varna Vyavastha), le système a évolué vers le système de castes comme nous le connaissons aujourd'hui. En France, on utilisait auparavant les termes « brahmanisme »[22], « religion brahmane » ou « religion des brahmanes »[23]. Au Sri Lanka, la minorité tamoule (majoritairement composée de hindous, mais aussi de chrétiens et de musulmans) a subi un génocide organisé par les nationalistes cinghalais voulant un pays peuplé uniquement de bouddhistes (comme le fit le nationalisme bouddhiste birman contre les Rohingyas) : c'est le sujet du livre The Tamil Genocide by Sri Lanka de Francis Anthony Boyle. Aurobindo écrit : « Les paroles de la Gîtâ se rapportent à l'ancien système de chaturvarna, tel qu'il existait ou est supposé avoir existé en sa pureté idéale — fût-ce jamais autre chose qu'un idéal, une norme générale, suivis de plus ou moins près dans la pratique[90] ? Véronique Ageorges, Jean-Michel Coblence, Clément Bougreau, « Les autres fêtes hindoues, Tag Archives: Janmâshtami », Université d'Angers, 15 décembre 2013. Les mythes sont des références essentielles des incantations, notamment dans le chamanisme[11]. Les désirs des vivants, de l'Être-monade (Pourousha), étant naturels, chacun de ces buts sert à parfaire la connaissance de l'Être puisque, par l'éveil des sens et sa participation au monde selon des principes vertueux et sociaux, il en découvre les principes. C’est là une des nombreuses ambivalences qui ne sont pas seulement des questions de vocabulaire, mais qui plongent profondément leurs racines dans la façon même dont les hindous se représentent les choses et les événements. Le féminin de deva est devî (ou dévî). œuvre \œvʁ\ féminin. La mythologie indienne n'oppose pas le Bien contre le Mal : les batailles sont celles de classes d'êtres contre d'autres, d'une idée contre une autre, où les plus nobles sortent victorieuses. Les temples hindous (mandir en hindi, koyil en tamoul) ont hérité des rites et des traditions riches et anciennes, et ont occupé une place particulière dans la société hindoue. nécessaire]. Des, aux confins des terres habitées; (de) très loin. Ils n'ont bien sûr pas sacralisé les techniques, séparément (les outils, les procédures, l'État…), mais l'ensemble qu'ils forment et qu'Ellul appelle « la technique » ou le système technicien[25]. Et Cela aussi tu l'es : tu es Cela (Tat tvam asi)[47] ». A.loiseleur-Deslongchamps, Garnier 1976. Ensemble constitué par la terre et les astres, conçu comme un système et. Fin du monde à Fukushima. Plusieurs divinités du Rig-Veda ont été ensuite reprises ou révisées par l'hindouisme. Mais hormis ces considérations sur l’aspect duel de l’objet sacré, Eliade, en dépit d’une œuvre considérable dédiée au sujet, ne dit, en revanche, jamais rien sur la nature probable de cette « autre chose », invisible, qui irradie, effectivement, de l’objet en question[13]. Il ne faut donc pas traiter le corps avec mépris ; il faut le maintenir en excellent état »[110]. Dans un sens positif, ou actif, l'ahimsâ est synonyme de compassion, de générosité. Voir, Louis Renou fait la distinction suivante dans son ouvrage, Les textes religieux composés par écrit les plus anciens connus à ce jour sont les. Selon Jean Herbert : « Aux yeux des hindous, le corps physique est à la fois un danger grave et une aide puissante. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ensemble complexe et important considéré par exagération comme une réduction de l'univers. Étymologie. Le sacré figure la croyance de l'homme en un principe supérieur, celui du monde non intelligible. Quoi qu'il en soit, le Brahman est omniprésent sans pour autant être confondu avec les choses limitées et transitoires qui composent le monde : « Le Brahman est Tout, mais tout n’est pas Brahman ». Ils représentent trois aspects inséparables de la structure de l'Univers[43]. Aristote écrit : « Aussi, l'amateur de mythes [philomuthos] est philosophe [philosophos] en quelque sorte, car le mythe est composé de merveilles »[14]. Dans l'hindouisme, il n'y a pas de conflit entre polythéisme et monothéisme : la religion, la philosophie et les théories qui les accompagnent ne sont que des chemins qui tentent de décrire le Brahman (« Âme universelle »[45]) au-delà duquel il n'y a plus rien, et la manière de se fondre en lui. Depuis Georges Dumézil qui a mis en lumière la fonction triadique dans les civilisations Indo-Européennes, un parallèle formel entre la trimurti et la trinité chrétienne peut être établi (ce qui n'induit pas un rapprochement théologique entre les traditions chrétiennes et hindoues) : en effet, en Inde, on représente la divinité comme triple, on appelle ce principe la trimurti dans le panthéon hindou : Brahma, Vishnu et Shiva, sont trois aspects du divin. Il est utilisé comme préfixe et parfois suffixe aux mantras hindous. En parallèle des quatre périodes de la vie hindoue, l'hindouisme considère qu'il existe quatre buts à l'existence ou pouroushârtha. Découvrez les derniers lieux testés et approuvés par l'équipe de Lille CityCrunch. Si l'Homme fait l'expérience du sacré, c'est qu'il veut précisément échapper à sa condition d'être fini et mortel ; pour ce faire, il y a a priori trois solutions : le tabou (totémisme), la magie (animisme) et la religion (surtout les religions dites naturistes). Les rites principaux du védisme concernent le yajña, le sacrifice védique en l'honneur des deva. Il est possible d'être rejeté de sa caste (surtout les brâhmanes, qui ont beaucoup plus de devoirs à honorer et de purifications à maintenir que le simple shudra, à qui l'on demande seulement de respecter et de servir l'autorité brahmanique et ceux qui la protègent — par la force physique (si l'on est kshatriya) ou par la richesse matérielle (si l'on est vaishya ou shudra), mais, pour cela, les fautes de l'individu doivent être relativement graves. Parler de mythe ou de mythologie, en ce qui concerne les monothéismes, n'implique aucun jugement de valeur sur la foi qu'ils proposent, mais offre un outil technique de réflexion herméneutique. Les shoûdras servaient avec joie les autres varnas, et ils étaient hautement respectés pour leur zèle par les brâhmanes, les kshatriyas et les vaïshyas. Bien que le monde des kamis soit traduit de bien des manières, aucune définition n'explique vraiment ce qu'il est. Le péché de la chair n'existe pas comme dans le judaïsme ou le christianisme, et de nombreuses sculptures sensuelles voire érotiques sur les parois externes des temples sont là pour en témoigner. Personne(s) honnête(s), de bonne éducation, serviable(s). Cette notion est aujourd'hui utilisée de façon plus générale dans d'autres contextes : une nation peut définir comme sacrés ses principes fondateurs ; une société peut définir comme sacrées certaines de ses valeurs, etc. Certains penseurs, tels C. G. Jung, Roger Caillois ou Jacques Ellul, estiment toutefois que la sacralisation reste un phénomène constant dans les sociétés modernes mais qu'il opère de façon totalement inconsciente. Dans l'hindouisme, Bouddha est considéré comme un Avatar de Vishnou. Ensemble constitué des êtres et des choses créés; l'univers, le cosmos. Bien des conflits qui prennent la forme d'une guerre de castes sont en réalité liés au contrôle de la terre : les plus agressifs sont souvent des paysans qui ont acquis de la terre récemment (ou parfois les grands propriétaires terriens), et qui sont sociologiquement très proches des Intouchables [c'est-à-dire non-végétariens, pratiquant des rituels sanglants et une endogamie systématique au sein du clan][84]. ), Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, nombreuses persécutions de la part des islamistes, L'énoncé sur le site de l'Himalayan Academy, Authority, Anxiety, and Canon: Essays in Vedic Interpretation, Ashrama Dharma in Hinduism, Brahmacharya, Grihastha, Vanaprastha, Sanyasa, http://www.templeganesh.fr/hindouisme.htm, Introduction générale à l'étude des doctrines hindoues, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Hindouisme&oldid=198245310, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article manquant de références depuis septembre 2017, Article manquant de références/Liste complète, Article manquant de références depuis novembre 2018, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives à la santé, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Les brâhmanes suivaient scrupuleusement les règles de vie recommandées par les textes : ils étaient pleins de foi, de douceur et de bonnes manières, savants connaisseurs des Védas et de leurs six branches[note 13]. L'anthropologue français Claude Lévi-Strauss, offre cet avis : « Un mythe se rapporte toujours à des événements passés avant la création du monde […] ou […] pendant les premiers âges […] en tout cas […] il y a longtemps […]. Institut Européen en Sciences des Religions, Qu’est qu’un chrétien ? Pour un article plus général, voir Mythologie. L'action de sacraliser une chose a en effet pour visée, chez les humains, de s'attirer les faveurs de cette chose, parce qu'ils ont le sentiment qu'elle les dépasse, qu'ils se sentent face à elle petits et démunis et dont ils craignent certains effets. Parmi ceux-là le fait de tuer une vache peut être puni de perpétuité.